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Ya du monde à la colo ! !

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sortie cadre

Voilà tout juste un mois que nous avons accueilli un essaim d’abeilles provenant de Tourrettes-sur-Loup !
Ces chères petites ont l’air d’apprécier le coin des Gorges du Loup… En effet, les cadres* sont presque tous construits et, en ces temps prometteurs de pollen, il est grand temps d’ajouter une hausse supplémentaire pour permetre à la colonie de s’étendre dans de bonnes conditions et ainsi éviter l’essaimage…
Hé oui, chez l’abeille, quand l’appart est trop étroit, une partie de la colonie fait ses valises  et cherche un autre lieu pour continuer l’aventure de la Vie !

Yves, apiculteur à Grasse, est venu nous montrer comment placer la hausse sous la première sans trop déranger ces dames…
grenier

Un petit coup d’enfumoir à l’entrée de la ruche pour se faire annoncer et encore un coup sur les barrettes lorsque l’on retire le grenier ; tout ça dans une atmosphère douce et bienveillante…
premiere hausse

Ensuite, on enlève la première hausse, ce qui nous laisse voir un fond de ruche impeccable !(prochaine intervention : installer un fond de ruche anti varroa…)

2eme hausse

On fait gentiment glisser la hausse vierge sur le plancher de la ruche, en veillant à ne pas écraser d’abeilles et voilà, elles ont à peine eu le temps de s’en rendre compte !

Detail hausse

Yves prend la peine de contrôler l’avancée des travaux de construction… C’est pas mal !
Voici la hausse vu de dessous… On voit nettement que les rayons jaunes sont ceux qui touchaient le plancher, qu’il reste la barrette de droite à finir de construire…
Bref ! la pose de la 2ème hausse aurait pu attendre un peu…

Detail cadre

Un coup d’oeil également aux rayons : Les alvéoles operculées contiennent des abeilles en devenir ; c’est le couvain ! Les rayons les plus sombres contiennent miel ou pollen…
Le couvain semble plutôt bien homogène et situé à peu près au centre de la ruche, ce qui est bon signe !

Grand merci à Yves pour les conseils, à Fanélie pour les photos et à Elodie pour le prêt de la combi intégrale anti piquouzes…

A suivre !

*Les cadres : sur notre ruche warré, il n’y a pas de cadres mais juste des barrettes de bois avec des amorces de cire pour inciter les abeilles à fabriquer les rayons.

Les Jardins du Loup à la rencontre des jardins partagés de Berlin !

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Prinzess (11)

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Dans le cadre d’un programme européen Erasmus + porté par le centre culturel français de Berlin et l’association UTC à Marseille, France a pu participer a un échange européen d’une semaine sur le thème des jardins partagés urbains dans une des villes les plus alternatives d’Europe, Berlin.
Pendant une semaine, 29 (très) joyeux et chanceux participants venus de Sarajevo, Naples, Sicile, Cologne, Marseille, Paris, et donc Pont du Loup (!), ont rencontré les jardiniers de quelques-uns des “community urban gardens” de Berlin !

Des vélos partout, de larges avenues et des espaces verts et sauvages dans toutes les rues… Bienvenue à Berlin la verte, Berlin l’alternative, Berlin la ville aux plus de cent jardins partagés !

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Plus de cent jardins partagés à Berlin !

Installés sur des espaces abandonnés publics ou privés qu’ils louent ou qu’on leur prête (souvent après une période de squat), les 7 jardins urbains visités ont des modes de fonctionnement différents, mais tous ont un point commun : un modèle de base écologique, équitable et altruiste.

refugees welcome

Le genre de phrases qu’on trouve un peu partout à Kreutzberg…

migration is not a crime

 

 

Généralement portés par une association ou des habitants regroupés et motivés, les bacs de cultures sont individuels ou/et partagées, avec souvent un espace pédagogique réservé aux enfants.

Le jardinage, un super outil pédagogique !

Le jardinage, un super outil pédagogique !

 

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Atelier plantations dans des caisses de récup au “Jardin des Tomates”

Et il en faut de la motivation pour faire pousser ses légumes à Berlin : la terre y est très sableuse, et malheureusement souvent polluée par des résidus de métaux lourds ou de produits chimiques utilisés auparavant sur les sites récupérés. Il leur faut donc trouver de la terre de remplacement, ce qui est compliqué et nécessite souvent d’aller loin..

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Des composts dans chaque jardin

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Toutes les récup sont bonnes, seule limite : l’imagination !

Tous les jardins disposent d’un ou plusieurs composteurs en place, surtout alimentés par les déchets verts visiblement.

En revanche, très peu de récupération d’eau de pluie, et aucune toilette sèche à l’horizon. Elle seraient interdites d’après nos hôtes.

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L’autofinancement est toujours recherché mais dépend beaucoup de la configuration et des objectifs du lieu : il peut être minimal avec un fonctionnement entièrement bénévole auto-géré, ou se transformer en véritable PME comme à Princessengarten qui emploie 10 salariés grâce aux recettes générées par le bar-restaurant sur place et la vente des plants.

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On peut venir flâner, travailler ou prendre un verre entre amis à Princessengarten

Ici comme dans tous les jardins visités, tout est utilisé pour faire pousser des végétaux, la plupart du temps comestibles.

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Bacs surélevés de culture en palettes, bidons, seaux, boites diverses, baignoires, chaussures, ballons, pantalons ! Toutes les récup’ sont bonnes quand on veut jardiner en hors sol.

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N’oublions pas la verticalité !

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Une ruche dans les arbres… Il y a tellement d’arbres et de végétation sauvage un peu partout que la nourriture y est abondante toute l’année pour les abeilles

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Des aires de détente en palette un peu partout

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Même dans les arbres !

 

Un autre jardin étonnant, Allmende Kontor dans le parc Tempelhofer, un ancien aéroport transformé en parc. Dans un petit coin de l’immense espace, plus de 500 parcelles de cultures hors-sol équipées de multiples petits coin de détente attirent touristes et berlinois qui viennent y flâner.

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Tout est bon pour jardiner, même un vieux jean usé…

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… Et des vieux souliers !

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Mini mare dans une baignoire

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Tout est bon on vous dit !

Pour résumer, vive Berlin !

Une ville vraiment aérée, pleine de nature sauvage partout, où des immenses quartiers sont très engagés sur la préservation de l’Environnement : des vélos partout, lumières nocturnes réduites (magasins éteints, bars éclairés à la bougie, peu de lampadaires dans les rues,…),  préservation d’espaces verts….

Bref ! Il fait bon vivre en ville quand la campagne y est invitée !

A suivre !

Nouvelles recrues aux Jardins du Loup

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Et voilà ! le premier essaim d’abeilles a été installé dans une de nos ruches Warré, fabriquées l’an passé.

Avant cela, il a fallu récupérer l’essaim qui avait pris place derrière le volet d’une chambre d’enfant… Les parents un peu inquiets, c’est bien normal, nous ont contacté pour déplacer cet essaim en transit au plus vite.

fenetre et essaim
Nico et essaim

Un essaim en transit signifie que les abeilles sont à la recherche d’un abri idéal pour s’installer et construire les rayons de cire qui accueilleront le couvain et les réserves de nourriture. Des éclaireuses partent en reconnaissance pour trouver ce lieu propice. Les autres se regroupent autour de la reine et forment cet amas protecteur, cette goutte…
Elles ne sont pas agressives, gorgées de miel, elles attendent le feu vert des éclaireuses pour s’envoler vers la cachette de leurs rêves avec leur reine…
Sauf que dans notre cas, nos chères petites abeilles étaient probablement là depuis plus d’un jour, à l’insu des habitants de la maison et, très discrètement elles avaient commencer à fabriquer des alvéoles pour s’installer (voir 1ere photo).
Du coup, Nico, qui a l’habitude de récolter des essaims, a fait glisser le paquet d’abeilles dans un grand sac en papier. Se sentant agressées, elles ont piqué son bras à 3 reprises !
Seul une personne experte peut se risquer à ce genre de manoeuvre, n’agissez pas sans savoir ; un nombre important de piqûres d’abeille peut vous être fatal

ruche warre et abeilles

De retour aux Jardins, j’ai enfilé mon habit protecteur et j’ai ouvert le sac très gentiment ; tout était calme à l’intérieur… Je l’ai retourné et, d’un coup sec, j’ai secoué afin de faire tomber la masse d’abeilles sur la hausse de la ruche.
J’ai bien vu le morceau d’alvéoles (tâche blanche au centre) qu’elles avaient déjà “tissé” sur le linteau de la fenêtre…
Je les ai laissé visiter leur nouvel immeuble dans tous les sens, s’approprier le lieu et découvrir les environs…
Je reviendrais à la tombée de la nuit remettre le grenier et le toit de la ruche.

Entre ruche
Et voilà, c’est  fait !

A suivre !!!

Module de formation n°6 : Biodiversité et équilibre biologique au potager

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Module n°6 : Samedi 16 mai aux Jardins du Loup
 BIODIVERSITE ET EQUILIBRE BIOLOGIQUE AU POTAGER

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Comment et pourquoi favoriser l’installation d’une faune et d’une flore diversifiée au potager ?
Savoir intervenir dans l’écosystème du potager lorsque certaines plantes subissent des attaques, Comprendre pourquoi ? Que faire ? Comment agir ?

Ravageurs

Lors de cette journée, nous verrons que toutes nos actions au potager ont des répercutions… La permaculture nous enseigne d’observer avant d’agir…

Araignee jaune

Venez découvrir comment prévenir les désordres au potager (maladies, prédateurs sur les végétaux, invasions diverses) avec des remèdes naturels et des actions simples,

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comment réguler les surpopulations d’insectes et autres mollusques en utilisant des associations de végétaux (“pièges” olfactifs, plantes auxiliaires, …), en prenant soin d’assurer le gîte et le couvert à nos chères plantes comestibles (sol vivant !)…

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Notre approche permaculturelle du sujet donnera des clés à chacun pour mieux appréhender les “déséquilibres” au potager !

C’est samedi 16 mai  aux Jardins du Loup !

Les contenus de chaque module s’appuient sur les concepts de base de la permaculture : organiser et faire fonctionner des « éléments » entre eux tels que les animaux, les plantes, les hommes, les constructions, l’énergie, l’eau, les communications,… de façon optimale et durable !
En respectant l’écosystème fragile qui nous entoure !
Et sur les concepts et principes de l’agroécologie : conception et gestion d’agrosystèmes durables.

Déroulement d’une journée de module de formation (sauf indications) :

  • De 9h30 à 13h00 : Alternance animations d’éveils et transmission de savoirs.
    En période froide, à la mairie annexe de Gourdon (située à Pont du Loup)
  • De 13h00 à 14h30 : Pique nique partagé – auberge espagnole (en salle ou aux Jardins, selon météo)
  • De 14h30 à 16h30 : Alternance animations pratiques et transmission de savoir sur le site des Jardins du Loup (selon météo).

 Modalités d’inscription aux modules :
Dans le but de maintenir la qualité de nos formations, nous limitons le nombre de participants à 15.
PARTICIPATION FINANCIERE PAR MODULE: 35 €
Un chèque d’acompte de 10 € par module vous sera demandé pour valider votre inscription.
EXCEPTIONNELLEMENT POUR CE MODULE, VOUS POUVEZ NOUS JOINDRE AU 06 20 52 54 93 POUR RESERVER VOTRE PLACE CE SAMEDI !!!

L’association se réserve le droit d’annuler le module en cas de force majeure ou d’un nombre insuffisants d’inscrits. Dans ce cas, votre acompte vous sera remboursé.

 Contact : Les Jardins du Loup
781 route des Gorges – 06140 Tourrettes-sur-Loup – 06 15 13 88 89

Module de formation n°5 : MISE EN ROUTE D’UN POTAGER ESTIVAL

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Butte fertile

Module 5 : samedi 18 Avril 2015 aux Jardins du Loup
MISE EN ROUTE D’UN POTAGER ESTIVAL

Cette été, c’est décidé ! Vous mangerez des tomates, poivrons, aubergines et autres légumes de saison issus de votre potager !
Voici une bonne décision pour faire un petit pas en direction de l’autonomie alimentaire… au moins pour l’été !

Comment démarrer son espace potager
en vue d’une première production cette été ?

Quelle surface y consacrer ?
La consommation en eau, le besoin en lumière des plantes ?

Vous êtes gourmands en légumes frais et vous avez bien raison ! Vos légumes d’été sont eux aussi gourmands ! Nous verrons comment satisfaire leurs besoins durablement, comment améliorer votre “terroir”…

Aérateurs

A l’aide de matières naturelles puisées avec mesure dans l’environnement, nous mettrons en forme une “butte fertile” adaptée aux végétaux . Nous associerons les plantes entres elles afin qu’elles se rendent service mutuellement

sandwich

Des recettes simples et naturelles pour booster et utiliser un carré de terre dédié aux légumes d’été !

A vous d’imaginer la recette de la ratatouille !
A vos fourchettes et à vos grelinettes !

C’est samedi 18 avril aux Jardins du Loup !

Les contenus de chaque module s’appuient sur les concepts de base de la permaculture : organiser et faire fonctionner des « éléments » entre eux tels que les animaux, les plantes, les hommes, les constructions, l’énergie, l’eau, les communications,… de façon optimale et durable ! Et sur les concepts et principes de l’agroécologie : conception et gestion d’agrosystèmes durables.

Déroulement d’une journée de module de formation (sauf indications) :

  • De 9h30 à 13h00 : Alternance animations d’éveils et transmission de savoirs.
    En période froide, à la mairie annexe de Gourdon (située à Pont du Loup)
  • De 13h00 à 14h30 : Pique nique partagé – auberge espagnole (en salle ou aux Jardins, selon météo)
  • De 14h30 à 16h30 : Alternance animations pratiques et transmission de savoir sur le site des Jardins du Loup (selon météo).

 Modalités d’inscription aux modules :
Dans le but de maintenir la qualité de nos formations, nous limitons le nombre de participants à 15.
PARTICIPATION FINANCIERE PAR MODULE: 35 €
Un chèque d’acompte de 10 € par module vous sera demandé pour valider votre inscription. Pour le forfait 7 modules, il vous sera demandé 20% du total, le restant dû pouvant être réglé en 4 fois maxi.

L’association se réserve le droit d’annuler le module en cas de force majeure ou d’un nombre insuffisants d’inscrits. Dans ce cas, votre acompte vous sera remboursé.

 Contact : Les Jardins du Loup
781 route des Gorges – 06140 Tourrettes-sur-Loup – 06 15 13 88 89