Le devenir d’un mur en pierres sèches

L’atelier “Construction de jardinières” proposé sur le baromètre des tâches au JNPP a pu être réalisé au début du mois de mars grâce à la présence de Maxime, Thomas, Louis, Fanélie et Benoît…

jardiniere jnpp

L’idée générale de ce gros chantier est de transformer les murs de restanques complètement détruits en jardinières à planter…
N’ayant ni les ressources en énergie humaine, ni les ressources en matières premières (cailloux, pierres de différents calibres)  pour remonter totalement les murs en pierres sèches, nous avons opté pour cette solution afin de contenir le glissement de terre…
Malgré tout, nous tenons à respecter le dur labeur des hommes,(femmes et enfants probablement), qui se sont ruinés les reins à bâtir ses magnifiques terrasses pour aménager des bandes de terre cultivables, façonnant les paysages escarpés de notre région…

La reconstruction des jardinière représente aussi beaucoup de travail ; ça creuse, aplanit, trie, cherche le meilleur équilibre pour les pierres…

louis et orvet

Et finalement, Louis aidé de Maxime et Thomas, trouve la cachette d’un bel orvet ; après une observation minutieuse et une balade aérienne dans les mains de Louis, l’orvet sera relâché dans un endroit moins fréquenté !

jardinieres jnpp finies

Et voilà les jardinières prêtes à être plantées de végétaux d’été : tomates, poivrons, aubergines et peut-être même cucurbitacées diverses… La pierre emmagasine la chaleur et ces plantes en raffolent…

Pour le moment, les toiles de jute servent de paillage et invitent ainsi nos amis les vers à aérer le sol en attendant les plantations.

Pendant ce temps, d’autres sont occupés ailleurs… semer, désherber…

desherber les safrans

semis jnpp

ou tout simplement…pause jnpp

… s’accorder une pause !

Merci à tous les participants et à bientôt au JNPP !

Mise en place d’une côtière

cotiere 01

Ce dimanche 16 février, la journée “jardin ouvert” a été productive pour les futures productions au JNPP !
La recette : un temps plutôt clément, des adhérents bénévoles motivés et un bon repas partagé !
Le chalenge était loin d’être gagné ! Il fallait déplacer/rectcler un tas de terre très argileuse donc lourde afin d’installer un composteur et un lombricomposteur sur la terrasse des Sauges…!
Que faire de toute cette terre ? Surtout ne pas la déplacer trop loin au risque de voir la bande de jardiniers déclarer forfait très rapidement…
Alors, nous avons essayé de dépenser le moins d’énergie possible (mais ce fût déjà beaucoup !!!) en décidant de créer une côtière, c’est à dire une bande de terre à cultiver, accolée au mur de la restanque, pour capter toute la chaleur du soleil et l’emmagasiner dans les pierres ; nous créons ainsi un micro climat propice au développement de végétaux aimant bien la chaleur… Les tomates et aubergines y auront une place de choix ce printemps !

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La mise en oeuvre est simplissime ; comme à chaque fois, on place des cartons sur le sol non travaillé pour faire entrer du carbone dans le “système”, puis nous délimitons le bord externe avec des petits troncs retenus par des piquets pour que la terre reste en place, et nos hommes forts se chargent de “benner” la brouette sur la côtière ! Plus facile à dire qu’à faire !

Nous avons accompli la tâche que nous nous étions fixés : la belle côtière recouverte de fumier puis de terreau et la mise en place des composteurs ! Au premier plan, un fourni par la commune, le 2ème que l’on voit mal, le lombricomposteur… Nous en reparlerons !

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On ne le voit pas sur les photos mais pendant ce temps, Steeve a taillé toutes les vignes aux alentours… Merci à lui (et à Fanélie) ! Bientôt, des explications sur la taille de la vigne !

Merci à Fanélie, Frédérique, Bruno, Benoît, Laurent, Steeve et Corinne…

A bientôt aux Jardins !

Création du Plan du jardin

Estelle a dessiné le Plan du Jardin, Corinne l’a finalisé, on a collectivement décidé du nom des planches,  Emilie, Estelle et Murielle ont peint la signalétique… beau travail ! Bravo et merci a tous les participants…

 

De quoi vous repérer lors de votre prochaine visite au JNPP, au jardin ouvert ou en semaine. A bientôt !

Murielle

 

Couches chaudes, sourdes et tièdes, kézako ?!

couches

Ce dimanche 5 janvier, lors des ateliers à thème du “Jardin Ouvert” au JNPP, si la météo nous le permet, nous allons confectionner des couches chaudes afin de mieux passer l’hiver ! 😉

Alors, c’est quoi ces histoires de couches chaudes ? 
Et bien non, les enfants ne sont pas laissés dans les choux ou dans les roses avec pour seuls attributs des couches chaudes sur les fesses, pour traverser les grands frimas de l’hiver à venir !

Les couches chaudes sont des amas de fumier de cheval frais, savamment mélangés avec d’autres matières carbonées et disposés dans une fosse dans le but de chauffer une serre  à une température moyenne de 25°C au moins, le plus longtemps possible… ! Cette montée en température est issue de l’action combinée de la fermentation de la matière organique fraiche et de la paille chargée d’urine ;
Employées depuis de nombreuses années par les floriculteurs et par extension par les maraîchers, c’est un moyen efficace de chauffer sa serre gratuitement pendant les mois les plus froids, pour sauvegarder ses agrumes ou autres plantes craignant les basses températures mais surtout pour commencer ses semis de printemps en avance avec comme seule dépense énergétique, la force physique utilisée pour acheminer le fumier !

C’est une pratique très “permacole” puisque l’effort produit est largement récompensé par les différentes utilisations que l’on pourra faire de ces couches, une fois celles-ci compostées ; au début de été, on pourra y planter les gourmandes cucurbitacées, telles que melons, comme ici aux Jardins l’an passé,

melons

Puis une fois la production dévorée, on peut utiliser ce merveilleux compost pour couvrir la terre en extérieur et se faire de douillets lits de semence dès l’automne pour y lancer des semis de carottes, radis noirs, et autres navets !
Certes, ce compost a été largement pompé de ses substances nutritives par les courges mais cela reste un substrat fin et idéal pour permettre aux germes de s’ancrer dans le sol et retenir l’humidité pour la germination !

semis dans compost

Donc, si vous souhaitez participer à l’atelier “création de couches chaudes” et en savoir plus sur le procédé à mettre en oeuvre pour une bonne montée en chauffe, rejoignons-nous à partir de 10 heures dimanche 5 janvier ; il y a pas mal de travail physique à effectuer mais chacun fait sa part comme il le peut, on n’est pas dans la performance !

Et il y a aussi le montage d’une petite serre à effectuer pour les ceusses qui redoutent le crottin ! 😉

A bientôt pour vous fêter une belle année !

 

Fabriquer un TLUD !

Dimanche dernier on a fabriqué un TLUD ! même que ouais ! Un TLUD est un four DIY pour faire du BIOCHAR …euh….ça veut dire quoi?!?Atelier TLUD Seb

BIOCHAR = charbon bio

DIY = Do It Yourself (“Faites le vous même”on ne le repetera jamais assez !)

TLUD= Top lift Updraft GasifierAtelier PLC’est pas compliqué, finalement, hein?

Sauf que quand même : faut prendre des bidons de récup, découper le fond a la scie circulaire, faire quelques trous a la pioche. Apres ca marche comme un four qui grâce a l’effet de la pyrolyse (cuisson sans flamme) sur votre biomasse (déchets verts, bois…etc), la transforme en super amendement pour le sol, en “biochar”.

Et voila les coulisses de la fabrication…

Donc pour ceux qui ont plein de déchets verts et qui commencent a avoir froid dans leurs jardins, voila une bonne astuce pour se donner chaud au coeur de l’hiver , bien préparer son amendement pour le sol, et aussi passer une belle soirée…allez on recommence TLUD-DIY-BIOCHAR…..!

TLUD nuit

 

Notre TLUD , la nuit du solstice de décembre 2013….

 

A bientôt !