Reprise du JNPP

Le dimanche 27 janvier, nous nous sommes retrouvés une petite dizaine pour la réouverture des “jardin ouvert” !
Le matin, bien au chaud dans la salle de la mairie annexe de Gourdon, nous avons exposé les activités qui se dérouleront pendant les “jardin ouvert” tout au long de cette nouvelle année.
La nouveauté 2013 est la création de modules de formation qui auront lieu certains dimanches aux Jardins du Loup.
A suivre sur une journée avec une partie théorique et une partie “mise en pratique”.
Certaines formations peuvent être sur 2 jours !
Découvrez le détail de ces formations

Puis nous nous sommes rendus aux Jardins pour partager un repas, soupe de courge bien chaude et petits amuse gueule apportés et partagés par chacun !

Les travaux d’aménagement des planches se poursuivent et la mise en place des cultures avancent à grands pas.

Ce dimanche 10 février, le jardin ouvre son portail et vous attend nombreux pour découvrir tout ce qui a été mis en place, participer aux semis et autres travaux de jardinage, se rencontrer et échanger autour d’un repas partagé.

Il y en a pour tout les goûts !!

A bientôt !

La création du jardin nourricier participatif
est cofinancé par l’Union européenne (FSE) et la Région PACA

JARDIN OUVERT au JNPP !

Rendez- vous le DIMANCHE 27 JANVIER à 10 heures
pour la réouverture des portes du JNPP !

Au programme :

  • 10 h : accueil des participants et rencontre des nouveaux, visite du Jardin Nourricier Permaculturel et Participatif (JNPP), présentation des programmes d’activités du JNPP ;
  • 13 h : Pique nique partagé,
  •  l’après-midi, présentation des formations mises en place cette année aux Jardins du Loup et échanges sur les thèmes des ateliers d’expérimentation des “Jardin Ouvert” du JNPP à venir.

Que vous soyez jardinier amateur, confirmé ou simple curieux sans jardin, les travaux pratiques et projets d’expérimentations prévus en 2013 seront très variés :

Petit aperçu du programme :
– Culture en 3 dimensions (différents types de buttes, potager en carré, plantes grimpantes, cultures verticales sur mur…),
– Couverture permanente du sol (paillages ou engrais verts),
– Plantes vivaces nourricières,
– Le jardin-forêt,
– Création d’une mare,
– Fabrication et évaluation du biochar,
– Semis sur couches chaudes, sous châssis et couches tièdes,
– Lombricompostage en place,
– Inoculum mycoriziens,
– Bidons « riviera » et autre supports de cultures en matériaux de récupération pour plantations sur terrasses, balcons lieux publics, hors sol.
– BRF, purins de végétaux, fabrication et applications.
– Associations de végétaux et programmes de rotations.
– La culture bio-intensive
– Développement et mise au point d’outils adaptés (semoirs, plantoirs)
– Travail sur le maintien et l’accroissement de la fertilité du sol,
– Mise en production massive de tous composts.
– Etc, …

Dates des prochains “Jardin Ouvert” :
– Dimanche 10 et 24 février
– Dimanche 10 et 24 mars
– Dimanche 7 et 21 avril
– Dimanche 5 et19 mai
– Dimanche 2 et 16 juin
– Dimanche 7 et 21 juillet

Fonctionnement d’un “Jardin Ouvert” :
– Le matin rendez-vous à 10 h, un petit café et zou, au travail sur les tâches en cours au JNPP !
– Un atelier thématique d’expérimentation en cohérence avec les travaux du jardin est proposé puis validé à la pause déjeuner et mis en œuvre collectivement l’après midi.
Pour la pause pique nique, chacun amène quelque chose à manger et à partager.
Prévoyez de bonnes chaussures et des vêtements adaptés ainsi que votre autonomie en eau potable

Les participants au JNPP devront être membre de l’association les Jardins du Loup et à jour de leur cotisation (15 €/an).

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Modules de formation au Jardin Naturel

Pour ceux qui veulent approfondir certains sujets,  les salariés et bénévoles des Jardins du Loup (dont Bruno Campana) ainsi que d’autres intervenants extérieurs animeront des modules de formation thématiques tout au long de l’année.

Participation financière de 35 à 50 par journée (contactez-nous en cas de difficulté financière, nous trouverons une solution)

Résumé du programme :
– Dimanche 24 février : Présentation de la permaculture et de l’agroécologie perspective de mise en œuvre à la “campagne” ou en ville
– Dimanche 10 mars : Connaître, comprendre, et améliorer son “biotope”.
– Samedi 23 et dimanche 24 mars : “Le Jardin Sacré” animé par Jacques Antonin
– Dimanche 7 avril : Créer son jardin, son espace cultivé
– Dimanche 21 avril : Améliorer le sol ; la fertilité
– Dimanche 2 juin : La santé des plantes : traitements naturels
– Dimanche 16 juin : Le potager d’été, la gestion de l’eau
– Dimanche 7 juillet : Les aromatiques au jardin, récolte et conservation des légumes

Le détail des formations et le bulletin d’inscription seront bientôt disponible en ligne sur notre site.

A suivre !

Le JNPP en hivernage !

A vous tous, amies, amis des Jardins du Loup et participantes-pants au JNPP, un petit communiqué pour vous informer que nous mettons à profit la “dormance” hivernale pour vous concocter un beau programme pour la prochaine année à venir au Jardin Participatif.

Nous refermons le portail du Jardin Nourricier Permaculturel et Participatif pour cette année 2012 et vous donnons rendez-vous pour une réouverture le 27 janvier 2013.

D’ici là, nous vous souhaitons de très belles fêtes de fin d’année.

Voici le JNPP en ce mois de décembre 2012 

Et pour finir, une étonnante feuille de figuier pour un déguisement d’Adam optimal…!

 

Atelier “biochar”

Après les expérimentations plutôt positives d’utilisation de biochar par Bruno dans ses buttes de culture, nous avons décidé de nous lancer dans la fabrication d’un four “maison” Ou Top-lit updraft kiln (T.L.U.D)  pour pyrolyser nos déchets de bois issus de débroussaillage. Le but : nous fournir du biochar en totale autonomie. Nous nous sommes bien inspirés de la technique de John Rogers et nous le remercions. Voir sa vidéo ici

(Voir en fin d’article, pour en savoir plus sur le biochar)

Voici donc les étapes successives de fabrication d’un T.L.U.D ( Top-lit updraft kiln) .
Matériel :
– 2 bidons en métal de 200 litres
– 1 petit bidon de 30 ou 50 litres
– disqueuse, marteau, poinçon, lime, gants, protections adéquates pour la disqueuse.

Voici ci-dessus le genre de bidon qu’il faut.

Et des amis pour se faire aider : Bruno et Gabriel

1/ Enlever, en coupant à la disqueuse, l’un des fond du premier bidon puis avec de bons marteaux et poinçons, faîtes des trous sur le fond restant pour le passage de l’air. Les tambours du Bronx à la campagne…!

2/ Le deuxième bidon sera coupé en 2; On garde la partie du fond qui n’a pas les bouchons (C’est la partie du TLUD que John appelle l’adaptor ;)).

3/ Découpe du fond de l’adaptateur en étoile :
Le rond hachuré a un diamètre sensiblement plus petit que le 3ème bidon de 30 litres. Les traits gras sont à découper à la disqueuse. Soulever ensuite les pointes vers l’extérieur du fût.


Voici ci-dessus ce que vous devez obtenir après coup.

4/ Découpe des dents sur la partie basse de l’adaptateur pour assurer une bonne jonction avec le 1er bidon.

Il s’agit ici de “franger” le bas du bidon avec des “franges” de 3-4 cm de hauteur réparties sur tout le pourtour de l’adaptateur . Et de les rabattre une sur deux, comme ci-dessous;

5/ Couper les deux extrémités du plus petit bidon qui deviendra la cheminée de notre T.L.U.D.

Voici enfin ce que vous devez obtenir une fois toutes vos découpes réalisées…
un T.L.U.D.

Trouvez ensuite un endroit approprié pour commencer la combustion et la pyrolyse de la biomasse de votre choix.

Remplir le four avec du bois petit ou moyen bien sec , ici saupoudré de brf sec, et finissez par des fagots et autres petits bois pour lancer la combustion.

Lorsque le feu a démarré (je rajouterai la photo de cette explication), vous ajoutez alors l’after burner, et dès que la fumée devient moins blanche, la cheminée.
Laissez la pyrolyse s’effectuer; on voit nettement la chaleur descendre dans le fût,   il devient marron-noir, en fin de cuisson.

Dès que le contenu ressemble à ça (charbon de bois et un peu de cendres), posez le four sur le sol pour stopper toute arrivée d’air par le dessous et posez le couvercle sur le dessus pour la même raison : stopper la combustion.
Après un moment, arroser généreusement le charbon;
pour cette fournée, il a fallu 3 heures pour obtenir le biochar.

Et voici le résultat après concassage !

Merci à tous les participants ayant mis la main à la pâte lors des ateliers des “Jardin Ouvert”; A suivre dans un autre article : Activation du biochar 

 

LE BIOCHAR

Image prise sur le site wikipedia : charbon de bois

Le biochar est un solide riche en carbone, un « charbon végétal » produit à partir de bois ou de résidus de cultures par pyrolyse (procédé de dégradation thermique de biomasse en présence de peu ou pas d’oxygène).

Des expériences scientifiques récentes laissent penser que le biochar (surtout s’il est associé à un apport de matière organique comme le LOMBRICOMPOST) peut contribuer à restaurer de nombreux types de sols tropicaux, mêmes très acides et très altérés.

Le biochar se comporterait comme un « (re)structurateur » du sol et peut-être comme un catalyseur (via des mécanismes d’action encore mal compris). Le taux de matière organique joue un rôle important pour la stabilité et productivité des sols, notamment pour ceux fortement exposés aux pluies tropicales. Ca permet de booster la fertilité des sols agricoles (« agrichar »).

On se rapporoche d’un sol imitant les propriétés d’une terre noire très fertile d’Amazonie, la Terra preta*.

Les bénéfices agronomiques de l’apport de biochar dans un sol sont :augmentation du pH des sols acides

  • addition de nutriment au sol
  • réduction du lessivage de nutriments
  • amélioration des propriétés physiques du sol
  • favorisation de la présence de micro-organismes dans le sol

et surtout : le biochar séquestre du carbone dans le sol.

Les résultats du biochar sont très variables. Il convient d’abord de rappeler que la technique n’est pas une recette miracle. Elle ne remplace pas les autres amendements et bonnes pratiques culturales. Son efficacité dépend aussi de nombreux facteurs : types et pH des sols, profondeurs d’enfouissement, variétés cultivées… On peut d’ailleurs espérer que l’expérience acquise dans les prochaines années fera progresser les performances de ce procédé.

*Terra preta :
“Au coeur de la forêt amazonienne, dominée par les sols ocre-rouge pauvres en matière organique et fragiles existent de petits îlots de sol noir et fertile, de l’ordre de quelques dizaines d’hectares: La Terra preta, ou terre noire en portugais. Avec un rendement jusqu’à 800 fois supérieur à un sol ordinaire et couvrant moins de 1 / 100 de la forêt amazonienne, elle peut être cultivée en continu durant près de quarante ans sans apport d’engrais” (Lehmann et al., 2003 Science & Vie 2055planche XVI-4)

« …/… la Terra preta, sol artificiel, a été formée par l’incorporation à la surface du terrain, durant des siècles, des déchets organiques produit par les Indiens d’Amazonie (épluchure, graines, os, excrément, etc.), mélangés à du charbon de bois. Il s’est ainsi peu à peu constituée une couche organo-minérale très stable et fertile, épaisse, dans un contexte normalement hostile à cette intégration. Le charbon de bois, une réserve de carbone à moyen et long termes aux propriétés physico-chimiques particulières, joue un rôle fondamental dans cette réussite.”(Glaser et al., 2011; Brodowski et al., 2005 Ponge et al. 2006; Glaser, 2007).

 

 

 

Les journées “Jardin ouvert” au JNPP

Depuis le 1er Avril, date de création du Jardin Nourricier Permaculturel et Participatif, les portes du Jardin (JNPP) se sont ouvertes de nombreuses fois…

Juillet :
c’est l’été, il fait chaud, on est mous, vivement la pose baignade…
Il y eu tout de même des courageux pour planter les piquets !

Septembre :
Sur les quelques “buttes” déjà mises en place, on s’affaire à planter des fenouils, salades, choux, oignons, épinards ; buttes plates, position basse…

Ce jour-là, nous avons trouvé un phasme
Le phasme est reparti avec un jeune garçon qui, le lendemain, l’a montré à ses petits camarades de classe et expliqué les changements de couleur et cette drôle d’anatomie…

Octobre :
On continue la création de buttes sur toute cette planche ; Estérelle fait la pause pendant que son papa creuse dans les allées pour ensuite étaler cette terre sur les buttes. Les allées creusées sont recouvertes de cartons pour ne pas laisser la terre à nu.

Le dimanche d’après, les filles étaient plus nombreuses que les garçons pour la pose du grillage le long des parcelles de céréales. Et pourtant il fût difficile de tordre ce fil de fer costaud… Notre simulateur d’attaque de sanglier (Bruno !) a testé la solidité du montage ! Rajout haubanage et d’agrafes “maison”…

Une pause après l’effort…

Et pendant ce temps là, au Jardin Nourricier… Le sarrasin, engrais vert et couvre sol pousse…! Choux et poireaux aussi !

Novembre :
Journée bidon !

Ici commence l’aventure “biochar” ; atelier “réalisation de charbon de bois à la maison” que je vous conterais dans un autre article… A suivre !